Notre cause environnementale
La gestion différenciée
Entretenir autant que nécessaire, mais aussi peu que possible
La gestion différenciée est une approche raisonnée de la gestion des espaces verts. Plus en phase avec les aspirations actuelles, elle fait le pari d’une gestion plus respectueuse de l’environnement sans perte de qualité. Elle remet en question le tout horticole, sans toutefois le bannir. Le principe est d'appliquer à chaque espace le mode de gestion le plus adapté, tenant compte de son utilisation, sa situation...
La gestion différenciée permet de diversifier les types d'espaces verts, de favoriser la biodiversité et de réduire l'utilisation de pesticides, en mettant en place des méthodes pour prévenir les besoins en désherbage (paillage, engazonnement...), en ayant recours à des techniques alternatives (désherbage mécanique, thermique ou manuel), en apprenant à accueillir et à accepter la végétation spontanée en certains lieux.
La protection des auxiliaires du jardin
Certains insectes et animaux sont des aides précieuses pour le jardinage naturel. En apprenant à mieux les connaître et notamment à respecter leur habitat, on développe la régulation naturelle...
BRIENNE JARDIN soutient Un toit pour les abeilles.
Un toit pour les abeilles s'engage dans la sauvegarde des abeilles grâce aux parrainages de tout ou partie d'une ruche. BRIENNE JARDIN parraine 22 ruches chez Nicolas et Francesco DESFORGES à THORIGNY sur MARNE (ILE DE FRANCE)
La population des abeilles est en alarmante diminution depuis plusieurs années, avec une disparition totale sur certaines zones. En France, plus de 30 % des colonies d’abeilles disparaissent chaque année. Conséquence de ce "massacre", en 10 ans, 15 000 apiculteurs ont cessé leur activité.
Le « Syndrome d’effondrement des colonies d’abeilles », est un phénomène qui se traduit par une disparition subite des abeilles dans les ruches, sans que l’on ne puisse retrouver de traces d’abeilles mortes ou vivantes à proximité.
Les pesticides en serait la principale cause affectant le système nerveux central mais c'est probablement une combinaison de facteurs (parasites, prédateurs, modification de leur habitat et rarification des ressources, dérèglement climatiques...) et de cocktails de pesticides.
L’abeille jouant un rôle clé en tant que pollinisatrice, ce syndrome est très préoccupant et lourd de conséquences pour tout notre éco-système tant sur un plan environnemental qu'économique. Sa disparition serait une véritable catastrophe pour la nature et l’être humain. On sait que 80 % des cultures dépendent de l'action des insectes pollinisateurs.
Le parrainage permet de participer à la sauvegarde des abeilles et au développement des colonies.
C'est soutenir une apiculture locale, artisanale et durable. Aujourd'hui l'entretien des espaces verts évolue. Le développement durable fait partie de notre politique quotidienne de l'entretien de vos espaces verts !
- Ainsi nous limitons l'utilisation des outils et matériels trop bruyant et polluant en privilégiant l'électrique.
- La réutilisation des feuilles dans les massifs, la mise en place d'une gestion raisonnée des espaces verts... sont des aspects limitant les coûts de traitement des déchets et les déplacements.
Ceci dans une logique d'économie circulaire où le "déchet" devient une ressource essentielle ! - Nos équipes sont régulièrement formées aux nouvelles techniques de gestion des espaces verts. Nous avons souhaité poursuivre nos actions en matière de protection environnemental, en parrainant les ruches. L'abeille est donc devenue naturellement notre mascotte !
L'apiculteur : Nicolas et Francesco DESFORGES
Nicolas et Francesco sont deux amis apiculteurs du Nord de la Seine et Marne. Ils ont décidé de travailler ensemble en exploitant chacun leurs ruches sur des ruchers partagés et en ayant investi dans du matériel commun pour la miellerie.Tous les deux pratiquent une apiculture sédentaire et respectueuse de l’abeille. Ils sont sensibilisés aux problèmes de la biodiversité. Leur cheptel est de 70 ruches environ.
Ils travaillent avec des ruches Dadant 10 cadres. Ils consacrent principalement leur activité à la production de miels. Ils font également de l'élevage de reines pour créer des essaims destinés pour le cheptel et à la vente. Le rucher de la Violette est installé dans une zone de bois et de culture. Les abeilles trouvent à proximité une nourriture saine et variée : aubépine, prunellier, acacia, tilleul, châtaignier, luzerne...
La saison redémarre bientôt
Chers parrains, La saison apicole 2022 se prépare doucement. En Seine et Marne, elle démarre mi-mars si les températures permettent d’ouvrir les ruches pour faire le bilan à la sortie de l’hiver.
La reine a repris sa ponte et lors des journées de février aux températures clémentes, les abeilles rentrent du pollen. Les ruches ont encore des réserves qui devraient permettre de tenir jusqu’à la première miellée d’avril. Merci de votre soutien, à très bientôt. Francesco et Nicolas.
Que se passe-t-il ce mois-ci sur votre rucher?
Introduction
Cette année, le beau temps se fait attendre. Ces derniers jours, la météo a été un peu capricieuse et après quelques rayons de soleil, la pluie et le froid sont finalement réapparus. Dans certaines régions les abeilles, comme les hommes, se sont fait surprendre par quelques flocons de neiges tardifs.
Quoiqu’il en soit, les prévisions météos annoncent le retour prochain du soleil et nos petites butineuses vont pouvoir s’en donner à cœur joie ! Ce sont les rosacées fruitières qui ouvrent le bal des festivités printanières ! Les fleurs de pommiers, poiriers et autres pruniers s’ouvrent doucement, offrant aux abeilles un véritable festival de nectars et pollens en tout genre.
Que se passe-t-il dans la ruche en avril ?
Si ce n’est pas encore tout à fait l’explosion dans la ruche, l’activité a bel et bien repris au sein de la colonie. La reine a repris la ponte depuis quelques jours déjà et la ruche se développe. Les nouvelles générations d’abeilles remplacent celles de l’hiver.
On les nomme d’ailleurs les « abeilles d’été » car elles naissent au printemps ou encore au cours de l’été et vont avoir une vie éphémère de 3 à 4 semaines maximum. C’est qu’elles sont finalement bien plus actives que leurs amies les « abeilles d’hiver » qui ont demeuré au sein de la ruche une partie de l’année.
D’ailleurs, on les distingue les unes des autres par leur morphologie différente. Les abeilles d’hiver sont en effet bien plus charnues et velues que celles d’été, puisqu’elles se sont adaptées à l’environnement hivernal. Le mois d’avril est une étape primordiale dans le développement de la ruche. En effet, c’est à cette période qu’est pondu le couvain qui donnera naissance aux butineuses pour la grande miellée du mois de juin.
D'ailleurs nous avons partagé sur notre blog un calendrier de plantation / floraison des mellifères préférées des abeilles. Alors à vos jardins et balcons ! Rendez-vous sur le lien ICI
De son côté, l’apiculteur…
L’apiculteur doit être vigilant en avril et surveiller la colonie.
Lorsque quasiment tous les cadres sont occupés, il doit ajouter une hausse pour offrir davantage d’espace aux abeilles et ainsi éviter un essaimage. Il doit également faire attention aux parasites qui pourraient affaiblir la colonie, en effectuant des contrôles réguliers.
Le risque numéro un à cette période de l’année c’est bien évidemment l’essaimage : un phénomène naturel de renouvellement des colonies. L’ancienne reine quitte la ruche avec une partie de la colonie (quelques milliers d’abeilles) pour laisser place à une nouvelle reine qui prendra sa succession dans la ruche. Souvent, on les retrouve dans les jardins, ou plus gênant, sur des rebords de portes ou fenêtres. Pas de panique, en cas d’essaimage chez vous, on vous explique quoi faire. Cliquez ICI pour accéder à notre DOSSIER ESSAIMAGE.
Comment les abeilles naissent-elles ?
Parce qu’une image vaut mille mots, voici une vidéo, en accéléré, de la naissance d’une abeille, de la ponte de l’œuf jusqu’à l’éclosion.
Lien vers la vidéo : https://www.youtube.com/watch?v=f6mJ7e5YmnE